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Un bas-relief mithriaque du Musée de Vienne (Isère)

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Séance du 28 février.

M. Henri Lavagne, a. c. n., présente une communication in¬ titulée Un bas-relief mithriaque du Musée de Vienne (Isère) (pl. XI,

1).

Le musée lapidaire de Vienne renferme un monument du culte mithriaque (pl.) qui, à ce jour, est unique en Gaule. Il s'agit, en effet, de la seule représentation indiscutable1 du dieu léonto-céphale dont l'iconographie est attestée beaucoup plus fréquem¬ ment en Italie, principalement à Rome.

Le Journal de Vienne du 21 mai 1840 en relate la découverte à cette date, et le donne comme déjà mutilé lors de la trouvaille2.

* Le texte complet de cette communication est paru dans la Revue des Éludes anciennes, LXXIX, 1979, p. 95-107.

1. Bas-relief répertorié dans Cumont, M. M. M., II, p. 399, n° 377, fig. 320 ; Vermaseren, C. I. M. R. M., I, n° 902, fig. 230 ; V. J. Walters, The cult of Mithras in the Roman provinces of Gaul, Leydes, 1974, p. 76-78, n° 16. La statue d'Arles qu'on invoque le plus souvent à titre de comparaison pour la Gaule [M. M. M., I, p. 112, et II, p. 403, n» 281 ; C. I. M. R. M., I, p. 305, n» 879, fig. 227) est un exemple difficile à utiliser dans toute argumentation : la tête n'a pas été conservée. Il se pourrait qu'elle ait été léonine (M. Pobé et J. Roubier, dans The art of Roman Gaul, Londres, 1961, p. 65, n° 136, relèvent des traces de crinière, mais R. Turcan (Les religions de l'Asie dans la vallée du Rhône, Leyde, 1972, p. 23) suggère plutôt une tête humaine. De plus, le dieu est entièrement drapé, ce qui l'éloigné de la typologie classique des divinités léontocéphales mithriaques.

2. Selon E. Will, La sculpture romaine au Musée lapidaire de Vienne, Vienne, 1952, p. 55, n° 109, le bas-relief, au moment de la découverte «comportait un autre fragment plus petit, se rajustant à droite ». Ce fragment, disparu, est connu par un

* Le texte complet de cette communication est paru dans la Revue des Éludes anciennes, LXXIX, 1979, p. 95-107.

1. Bas-relief répertorié dans Cumont, M. M. M., II, p. 399, n° 377, fig. 320 ; Vermaseren, C. I. M. R. M., I, n° 902, fig. 230 ; V. J. Walters, The cult of Mithras in the Roman provinces of Gaul, Leydes, 1974, p. 76-78, n° 16. La statue d'Arles qu'on invoque le plus souvent à titre de comparaison pour la Gaule [M. M. M., I, p. 112, et II, p. 403, n» 281 ; C. I. M. R. M., I, p. 305, n» 879, fig. 227) est un exemple difficile à utiliser dans toute argumentation : la tête n'a pas été conservée. Il se pourrait qu'elle ait été léonine (M. Pobé et J. Roubier, dans The art of Roman Gaul, Londres, 1961, p. 65, n° 136, relèvent des traces de crinière, mais R. Turcan (Les religions de l'Asie dans la vallée du Rhône, Leyde, 1972, p. 23) suggère plutôt une tête humaine. De plus, le dieu est entièrement drapé, ce qui l'éloigné de la typologie classique des divinités léontocéphales mithriaques.

2. Selon E. Will, La sculpture romaine au Musée lapidaire de Vienne, Vienne, 1952, p. 55, n° 109, le bas-relief, au moment de la découverte «comportait un autre fragment plus petit, se rajustant à droite ». Ce fragment, disparu, est connu par un

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