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Les mithraea de Septeuil et de Bordeaux

[article]

Année 1991 292 pp. 49-58
Fait partie d'un numéro thématique : Archéologie
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Page 49

MARIE-AGNES GAIDON-BUNUEL

Les mithraea de Septeuil et de Bordeaux

Un nombre considérable de mithraea ont été exhumés le long de l'axe rhénan, en Italie, Europe orientale, et en Asie Mineure etc.. entre le XIXe siècle et le début du XXe siècle. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les découvertes ont été plus sporadiques et particulièrement en France. Le mithraeum des Bolards à Nuits-Saint-Georges, en Côte d'Or, de la fin du IIe siècle ap. J.-C. a été reconnu en 1948. Mais il faut attendre ensuite les années 1979-80 pour voir s'ajouter à la liste quatre sanctuaires dont les positions géographiques s'écartent pour certains sensiblement des axes de diffusion connus, voies commerciales importantes et itinéraires suivis par les légions. Le mithraeum de Biesheim, le plus ancien chronologiquement, découvert fortuitement en 1974, puis fouillé en 1977, appartiendrait à un contexte militaire (Petry-Kern, 1978). Celui de Mandelieu (Alpes Maritimes), mis au jour en 1979-80, aménagé sans doute à la fin du IIe siècle-début du IIIe siècle ap. J.-C. à l'intérieur du cellier d'un habitat du Ier siècle ap. J.-C, a été construit à proximité de la voie aurélienne (Fixot, 1990). Les mithraea de Septeuil et de Bordeaux sont les plus récents sanctuaires fouillés en France (Sainrat1 1985, p. 10 à 17, 1987, p. 33 à 40 ; Gaidon2 1986, p. 13 à 20).

Contexte des découvertes

Le site de Septeuil : La Féerie, a été découvert en 1983, lors des travaux de dérivation d'un bras de la Vaucouleurs, en bordure de la déviation de la R.N. 183. Une première fouille de sauvetage urgent mit au jour l'angle sud-est du sanctuaire et deux sculptures : l'une en ronde bosse figurant une nymphe couchée et un haut-relief représentant Mithra-tauroctone3. Les conditions de fouille, difficilement maîtrisables4, et le peu de crédits engagés dans cette intervention aboutirent à la destruction d'un tiers du site. La découverte de la statuaire amena à reconsidérer les moyens mis en œuvre pour la fouille. A l'automne 1984, J.G. Sainrat et son équipe entreprirent de nettoyer le site et une fouille de sauvetage programmée fut mise sur pied par le service archéologique départemental des Yvelines. Cette fouille, réalisée dans de meilleures conditions techniques et financières se déroula d'avril à septembre 19855.

La découverte du mithraeum de Bordeaux est liée à la destruction des anciens magasins Parunis, cours Victor Hugo, sur l'emplacement desquels a été réalisé un ensemble d'habitats et de commerces avec deux niveaux de parkings souterrains. La fouille, programmée de longue date, eut lieu du 6 mars au 16 juin 1986.

1. — La fouille du site de Septeuil : La Féerie, 1985, était placée sous la responsabilité de J.G. Sainrat, archéologue départemental des Yvelines, décédé en 1987.

2. — Chef de chantier sur le site de Septeuil : la Féerie, en 1985 ; responsable de la fouille sur le site de Parunis, à Bordeaux, qui eut lieu en 1986.

3. — 1984. Cette opération de sauvetage était placée sous la responsabilité d'O. Bailly, I.T.A. à la Direction des Antiquités Historiques d'Ile de France, avec la participation d'Y. Barat.

4. — La Vaucouleurs avait été partiellement déviée, mais le site était toujours en eau en raison de la présence d'une source et de nombreuses résurgences.

5. — Pour celle-ci, deux pompes sur flotteurs, débitant 300 m3 à la seconde furent installées sur le site, afin de pouvoir aborder les niveaux archéologiques sans trop d'eau. Le site était remis en eau tous les soirs afin de ne pas déstabiliser le niveau de la nappe phréatique et le niveau de la station de pompage de la commune voisine : Courgent, située à 3 mètres de l'aire de fouille. Il fallait, avec ce système, environ deux à trois heures pour vider le site et commencer à fouiller.

REVUE DU NORD-ARCHEOLOGIE, 1991 (TOME LXXIIl), N° 292, PP. 49-58

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